En Côte-Rôtie, il faut autant être maçon que vigneron. La remise en état des murs est essentielle pour lutter contre l'érosion. Chaque année, nous passons environ un millier d'heures à les restaurer.
80 % de nos vignes sont taillées en gobelet et 20 % en guyot.
Nous ramassons et brûlons les bois de taille afin d’éviter la propagation de certaines maladies.
Chaque année, nous ré-enfonçons plusieurs dizaines de milliers d’échalas (piquet en bois) à l’aide d'un hachon.
Pour favoriser la vie microbienne, nos amendements organiques se font à partir de compost.
Il nous faut renouveler en permanence le vignoble. Chaque année, nous arrachons à la bêche ou au palan plusieurs centaines de ceps morts de maladie ou de vieillesse. Et nous complantons avec des ceps issus de sélections massales.